J’ai eu beau mettre mes plus belles chaussures, les cirer, marcher droit quand je m’efforçais de ne pas tomber, de partager mes plus belles chaussures même fraîchement déballées… prête à marcher pieds nus pour que d’autres dansent et marchent confortablement.
J’ai courue chaussures délassées, prête à tomber pour ne pas que d’autres se blessent. Parfois même, chaussures trouées, j’ai partagée mes faiblesses et me suis mise à nu, pendant qu’eux empochaient mes faiblesses pour mieux m’utiliser.
Un peu naïve, j’ai tenu la main à quelques personnes qui boitaient. Avec le temps, j’ai bien compris que je devenais essoufflée d’être qu’une bouée.
J’ai compris que de partager ma route avec de bonnes ou de moins bonnes personnes me faisait, de toute façon, avancer et par la suite, je savais quelles chaussures je devais chausser. Que de regarder derrière à l’occasion, me démontrait le chemin parcouru avec une belle fierté.
Devant moi, j’ai de beaux kilomètres à marcher, de grandes routes, parfois par des sentiers. Je sais qu’il y aura des intempéries, qu’il y aura aussi un soleil qui me fera briller, une lune pour m’éclairer, un phare pour me guider, que certaines personnes voudront me mettre des obstacles.
J’apprendrai, je tomberai mais je sais maintenant me relever.
« Ne jugez pas la journée par le chemin parcouru, mais plutôt ce que le chemin vous a permis de voir et d’apprendre… surtout remerciez votre courage d’avoir continuer. »